Home A la une ATELIER DE REFLEXION ET D’ECHANGES SUR LES REFORMES : Deuxième jour des travaux consacré à la question de la République de demain

ATELIER DE REFLEXION ET D’ECHANGES SUR LES REFORMES : Deuxième jour des travaux consacré à la question de la République de demain

ATELIER DE REFLEXION ET D’ECHANGES SUR LES REFORMES : Deuxième jour des travaux consacré à la question de la République de demain
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Les travaux de la deuxième journée de l’atelier national de réflexion et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles se sont poursuivis autour du thème « La République de demain ».

Deux panels d’intervenants ont entretenu les participants sur « La République de demain : capitalisation des bonnes pratiques : expériences d’ici et d’ailleurs » d’une part et  « La République de demain dans sa conception » d’autre part.

Sur le premier thème, les experts Ghanéens et Marocains invités à cet atelier ont partagé leurs expériences sur la mise en œuvre des réformes dans leurs pays respectifs. Pour Joseph Obeng-Poku du Ghana, « le mouvement des réformes commence par l’intention d’éliminer les obstacles au changement ou du moins, d’améliorer les résultats du changement ». Il précise que si les réformes émanent des hommes, elles sont délibérément voulues et planifiées ; elles ne sont ni naturelles, ni accidentelles.

Quant à Abdelhak Moussaddak du Maroc, il a d’abord résumé l’histoire de son pays marquée par des violations des droits de l’Homme avant les années 1990 et par la suite par la mise en œuvre des réformes. Il a ensuite souligné que ces dernières n’ont été effectives qu’à partir du moment où les acteurs politiques ont compris la nécessité du vivre ensemble.

Intervenant sur le même sujet, Tikonimbé Koupokpa Juriste et Enseignant-chercheur à la Faculté de Droit de l’Université de Lomé, dans son analyse sur l’importance la révision constitutionnelle a qualifié de risqué la procédure unilatérale de révision et estimé souhaitable celle dite concertée.

Sur thème de la Nouvelle  République de demain dans sa conception, le Professeur Mipamb Nahm-Tchougli a fait le constat qu’en Afrique, les difficultés et conflits politiques sont généralement liés au régime présidentiel et surtout à l’Exécutif. Faut-il donc continuer avec de tels régimes ? s’est-il interrogé, avant de conclure en explorant  la possibilité d’un régime parlementaire caractérisé par la neutralisation de la superpuissance présidentielle.